Les nouveautés en prévention et en cessation tabagique
Novembre 2024 - No 170
Aspire à mieux : un nouveau programme pour aider les jeunes adultes à cesser de vapoter
La Société canadienne du cancer (SCC), avec le soutien financier du ministère de la Santé et des Services sociaux, a lancé en octobre dernier le nouveau programme Aspire à mieux, conçu pour aider les adultes de 18 à 24 ans à cesser de vapoter. Le programme se base sur l’entretien motivationnel et les meilleures pratiques en changement de comportement pour promouvoir l’autonomie et la motivation personnelle des jeunes qui vapotent et qui désirent arrêter.
Aspire à mieux se décline en cinq composantes :
- Un service de messagerie texte personnalisable de six semaines (précédées de deux semaines de préparation optionnelles) visant à motiver les jeunes adultes à cesser de vapoter et à les soutenir dans leur démarche.
- Une application Web progressive (PWA) donnant accès à un journal de bord interactif et à des outils pratiques pour soutenir les participant·e·s.
- Un site Web présentant de l’information scientifique sur le vapotage et un jeu-questionnaire permettant aux jeunes de tester leurs connaissances.
- Un groupe Facebook privé de soutien par les pairs animé par la SCC, permettant aux jeunes de partager leurs expériences et de recevoir un soutien de la part d’autres jeunes adultes.
- Un référencement vers d’autres services de cessation, comme ceux de J’ARRÊTE et des programmes plus appropriés pour les participant·e·s (p. ex. Libair; Tel-Jeunes; SMAT; Drogue, aide et référence).
Aspire à mieux vise à réduire la prévalence du vapotage chez les jeunes adultes et à les soutenir dans leur démarche de cessation du vapotage. En participant au programme, ils seront sensibilisés aux effets néfastes du vapotage sur la santé physique et mentale de même que sur l’environnement, et pourront améliorer leur santé globale tout en misant sur leur autonomie et leur motivation personnelle.
Le programme Aspire à mieux est actuellement déployé auprès des professionnel·le·s de la santé et des intervenant·e·s qui travaillent auprès des jeunes qui vapotent. Une trousse de promotion est mise à leur disposition et peut être téléchargée par le biais d’un formulaire en ligne. La promotion du programme auprès du grand public se fera dès l’hiver prochain, mais les jeunes qui désirent entreprendre une démarche de cessation du vapotage peuvent s’inscrire gratuitement au programme dès maintenant.
Pour plus d’information, visitez le site Web aspireamieux.ca ou écrivez à aspire@cancer.ca.
Famille sans fumée revient en force cet automne
Famille sans fumée, réalisée par Capsana, est de retour cette année avec une nouvelle signature publicitaire afin de sensibiliser les familles québécoises aux dangers de la fumée secondaire pour la santé, particulièrement celle des enfants et des bébés dans le ventre de leur mère.
La toute nouvelle version de la campagne POUR DES P’TITS POUMONS ROSES, de Famille sans fumée, suit actuellement son cours. Cette année, l’univers visuel renouvelé de la campagne place les enfants et leur perception de la fumée secondaire au centre du message. L’objectif vise à renforcer la norme sociale voulant que l’on ne doive jamais exposer les petits et grands enfants à la fumée secondaire, et ce, peu importe le lieu ou l’occasion.
La campagne Famille sans fumée se déroule jusqu’au 17 novembre 2024. Pour l’occasion, un court message vidéo est diffusé à la télévision, en Web télé et par l’entremise des réseaux sociaux.
Vapotage chez les jeunes : un nouveau court-métrage pour les parents
Le 7 octobre dernier, le Conseil québécois sur le tabac et la santé (CQTS) lançait sur la plateforme CRAVE Un écran de fumée, un court-métrage poignant et percutant mettant en lumière les méfaits du vapotage et de la dépendance à la nicotine chez les jeunes.
Sous la forme d’une enquête, Un écran de fumée aborde la dépendance au vapotage chez les jeunes à travers des histoires touchantes et vraies. Les témoignages des adolescent·e·s sont également appuyés par les avis de plusieurs expert·e·s du domaine, notamment celui du Dr Luc Boileau, directeur national de santé publique, du Dr Nicholas Chadi, pédiatre et chercheur spécialisé en médecine de l’adolescence et toxicomanie, de la Dre Marie-Ève Morin, médecin de famille travaillant en dépendance et en santé mentale, de Caroline Rossi, éducatrice spécialisée à l’école Robert-Gravel, et d’Anik St-Onge, professeure de markéting à l’École des sciences de la gestion de l’Université du Québec à Montréal.
« Au-delà d’informer nos parents, ce court-métrage peut être une excellente opportunité [sic] pour eux d’ouvrir la discussion avec leur jeune », explique Dominique Claveau, directrice générale par intérim du CQTS.
Le CQTS invite également les parents qui désirent aller plus loin après le visionnement de l’enquête à consulter le site parlonsenmaintenant.ca. En plus de renseigner adéquatement les parents, le site leur propose des conseils pour aborder le sujet du vapotage avec leur jeune de même que des ressources d’aide à la cessation.
Du nouveau pour les services J’ARRÊTE
Avez-vous remarqué la nouvelle identité visuelle des services J’ARRÊTE? Un vent de fraicheur et de modernité dominé par le vert envoie plus que jamais le message qu’il est possible de se défaire d’une dépendance à la nicotine. Le logo a aussi fait peau neuve en troquant l’image de la cigarette par un point final évoquant la force et la détermination.
Autre nouveauté : l’inclusion du vapotage à l’ensemble des services J’ARRÊTE (l’aide en ligne, par téléphone et en personne dans les centres d’abandon du tabagisme). En effet, l’élargissement de l’offre de services J’ARRÊTE était devenu essentiel en raison de la hausse du vapotage dans la population.
Pour faire suite à l’inclusion du vapotage aux services J’ARRÊTE, la campagne Arrête donc! bat son plein à la télévision, sur le Web et sur les plateformes sociales. Grâce à ses deux publicités de 15 et de 30 secondes, elle vise à amener les personnes qui fument ou qui vapotent à passer à l’action et à entreprendre une démarche de cessation, le tout sur un ton humoristique et non culpabilisateur.
Katia Vermette, réd. a.