Nouveau nom, nouvelle campagne choc

Brigitte Lafleur, porte-parole de la campagne.
Brigitte Lafleur, porte-parole de la campagne.
La campagne annuelle de sensibilisation aux méfaits du tabagisme du Conseil québécois sur le tabac et la santé (CQTS) change de nom, mais son message demeure tout aussi pertinent et percutant qu’avant.

Au cours des dernières années, elle s’appelait la Semaine québécoise pour un avenir sans tabac. Cette année, précisément du 19 au 25 janvier prochain, c’est la Semaine pour un Québec sans tabac. « Avant, l’appellation  laissait croire qu’un Québec sans tabac, c’était pour le futur. Maintenant, on vise le présent. Nous croyons que ce sera plus fort comme message et plus porteur pour la société », explique le directeur général du CQTS, Mario Bujold.

Mourir 10 ans plus tôt

« Le tabac diminue l’espérance de vie de 10 ans ». C’est le principal message de la campagne publicitaire cette année, qui sera déclinée en affichage, en distribution de matériel promotionnel, en publicités télé et sur Internet, notamment dans les médias sociaux. « Avec les progrès réalisés au cours des dernières années, plusieurs ont l’impression que le problème du tabagisme est réglé. Or, il demeure  très important : un fumeur régulier perd dix ans de vie. Mais le contraire est aussi vrai : quelqu’un qui cesse de fumer assez tôt gagne dix ans de vie de qualité. Ce n’est pas rien », rappelle M. Bujold, en précisant que les deux publicités télé joueront sur l’émotion et le drame, mais finiront avec un message d’espoir.

Est-ce que le message atteint la population? Selon un sondage de Léger pour le compte du CQTS l’an dernier, 41 % des fumeurs ayant vu la campagne ont été encouragés à arrêter et 42 % des non-fumeurs ont proposé à un fumeur d’arrêter.

Carine Salvi