La Semaine pour un Québec sans tabac : une campagne qui donne du souffle!

Montréal, 10 janvier 2019 – Pour sa 42e édition, la Semaine pour un Québec sans tabac attirera l’attention sur les maladies pulmonaires graves causées par le tabagisme, dont la bronchite chronique et l’emphysème. Avec son slogan-choc, Arrêtez avant d’étouffer, elle vise à donner aux fumeurs l’envie d’un second souffle… avant d’en arriver au dernier.

Organisée par le Conseil québécois sur le tabac et la santé, la Semaine pour un Québec sans tabac (SQST) est la plus grande campagne médiatique québécoise sur la première cause de mortalité évitable dans la province : le tabagisme. La SQST, qui se déroulera du 20 au 26 janvier 2019, a pour objectifs de rappeler les méfaits du tabagisme, de susciter les discussions autour de cet enjeu de santé publique, et d’inciter les fumeurs à « écraser » pour de bon.

Fumer à en manquer d’air

Selon l’Association pulmonaire du Québec, le tabagisme est responsable de 85 % des cas de bronchite chronique et d’emphysème, des maladies pulmonaires dont 30 000 Québécois sont atteints chaque année. Un chiffre effarant, surtout lorsqu’on sait que ces affections représentent la quatrième cause de décès au Canada, avec le Québec et les provinces de l’Atlantique en tête de liste.

En plus d’être mortelles, ces maladies ont la caractéristique de s’installer lentement, mais sûrement, avec des symptômes se manifestant généralement vers la quarantaine. Parmi ceux-ci, un essoufflement, une toux chronique accompagnée d’hypersécrétion de mucus et une respiration sifflante. Au fil du temps, la personne qui en souffre observe avec angoisse la diminution de ses capacités respiratoires… jusqu’au jour où il lui devient impossible d’accomplir ses activités quotidiennes, comme marcher, aller à l’épicerie et sortir prendre l’air.

Un porte-parole qui a du souffle!

Cette année, le porte-parole de la SQST est le comédien Pierre Gendron, dont on peut notamment apprécier le talent dans la quotidienne District 31. « J’ai accepté de m’engager dans cette cause, car en plus d’avoir fumé de 13 à 56 ans environ, j’ai vu mon père, un grand fumeur, passer les deux dernières années de sa vie, affaibli, et branché à un appareil respiratoire. »

De son côté, c’est après de multiples tentatives d’arrêt tabagique infructueuses que l’acteur a finalement réussi à cesser de fumer. « Cela fait maintenant dix ans, dit-il avec fierté. Depuis, je savoure ma liberté et je profite davantage de mes relations, car je ne dois plus constamment quitter la compagnie de mes proches pour aller fumer. » Il encourage d’ailleurs les fumeurs à faire de même, c’est-à-dire à mettre fin à leur relation avec la cigarette pour améliorer, d’une part, leur état de santé, d’autre part, la qualité de leurs relations interpersonnelles.

Ne pas s’isoler pour fumer… ni pour arrêter!

On ne guérit pas de la bronchite chronique ni de l’emphysème. Seul l’arrêt tabagique permet d’en ralentir la progression. Cesser de fumer n’est certes pas facile, mais est-il plus facile de vivre avec une maladie pulmonaire? Poser la question, c’est y répondre. C’est pourquoi la SQST et son porte-parole invitent les fumeurs à entreprendre une démarche d’arrêt tabagique en recourant aux services J’ARRÊTE, offerts gratuitement par téléphone, par texto, sur Internet ou en personne. Une manière efficace d’arriver enfin à troquer ses bouffées de cigarettes pour de grandes bouffées d’air frais!

Catherine Courchesne