Fumer dans la voiture en présence d’enfants : une loi méconnue

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Bien que les enfants de 12 à 17 ans fument plus rarement que les adultes, ils sont plus exposés qu’eux à la fumée secondaire.

Dans les véhicules privés, par exemple, 14 % de ces jeunes respirent tous les jours ou presque la fumée des autres, contre 7 % des adultes, selon Statistique Canada. Une étude récente de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) examine cet usage du tabac et comment une loi pour y mettre fin serait perçue.

Une méconnaissance de la loi

La publication Fumer dans la voiture en présence d’enfants : comportements de fumeurs québécois et croyances au sujet d’une éventuelle loi se base sur des entrevues réalisées auprès d’environ 700 adultes qui fument quotidiennement et qui, dans le mois précédent, avaient voyagé dans un véhicule privé avec un enfant de moins de 16 ans. Presque un quart des répondants a admis avoir fumé à l’occasion en présence d’un mineur. Par ailleurs, seulement un tiers d’entre eux savait qu’aucune loi québécoise n’interdit ce comportement. Un tiers croyait plutôt que cela était permis à certaines conditions (par exemple : la fenêtre ouverte) tandis que le troisième tiers croyait que cela était interdit en tout temps. Dans les faits, le Québec est la seule province canadienne où ce comportement n’est pas encore prohibé par une loi. Au Québec, pourtant, 84 % des fumeurs et anciens fumeurs récents accepteraient une telle loi, rappelle l’INSPQ.

Anick Perreault-Labelle