Nouvelles statistiques sur le tabagisme

Deux enquêtes récentes confirment que le taux de tabagisme se maintient. Même si la prévalence a beaucoup chuté depuis 1999, la dépendance au tabac demeure présente. Les jeunes Québécois, surtout, continuent d’expérimenter ce produit toxique.
Une prévalence en baisse

Depuis une dizaine d’années, la prévalence du tabagisme diminue de façon encourageante au Canada. Le Québec suit la tendance, mais demeure l’une des provinces où l’on fume le plus.

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Plus de jeunes expérimentateurs au Québec

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Le tabagisme est une dépendance qui se développe très tôt : dès l’âge de 13 ans, en moyenne. Les jeunes sont attirés par la nouveauté, les emballages et les saveurs. Malheureusement, cela est surtout vrai au Québec.

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Des données fiables

Toutes les données présentées dans cet article sont tirées de deux études : Tobacco Use in Canada: Patterns and Trends 2014 et l’Enquête canadienne sur le tabac, l’alcool et les drogues (ECTAD), 2013. Le Tobacco Use in Canada: Patterns and Trends 2014 est publié par le Centre pour l’avancement de la santé des populations Propel de l’Université de Waterloo. Il compile les données de deux sources : l’Enquête sur le tabagisme chez les jeunes (ETJ), qui mesure l’usage du tabac chez les jeunes de la 6e année du primaire à 5e année du secondaire, et l’Enquête de surveillance de l’usage du tabac au Canada (ESUTC), qui le mesure chez les Canadiens âgés de 15 ans ou plus. Ces deux enquêtes, réalisées sous la direction de Santé Canada, ont toutes deux changé de nom récemment. En 2015, l’ETJ a été rebaptisée l’Enquête canadienne sur le tabac, l’alcool et les drogues chez les élèves (ECTADÉ) et, en 2013, l’ESUTC a été fusionnée avec l’Enquête de surveillance canadienne de la consommation d’alcool et de drogues, puis renommée l’Enquête canadienne sur le tabac, l’alcool et les drogues (ECTAD).

Anick Perreault-Labelle