Une semaine pour rêver à un Québec sans tabac
Janvier-Février 2015 - No 104
On sait que le tabac tue, mais on oublie trop souvent que, avant d’emporter ses victimes, il les fait beaucoup souffrir. Tel est le thème de la Semaine pour un Québec sans tabac (SQST) qui a lieu cette année du 18 au 24 janvier.
Le tabac : souffrir avant de mourir
« Les fumeurs se justifient parfois en disant qu’il faut bien mourir de quelque chose, dit l’humoriste François Massicotte, porte-parole de la SQST. Ils ne se rendent pas compte que le tabac engendre bien des souffrances avant de tuer. » En effet, le tabac est responsable de la grande majorité des cas d’emphysème et des cas de cancer du poumon. Or, les personnes atteintes d’emphysème se déplacent difficilement et peinent à trouver leur souffle tandis que celles atteintes d’un cancer du poumon souffrent d’une extrême fatigue et de douleurs thoraciques constantes. L’usage du tabac entrave aussi le rétablissement après une maladie : il allonge le temps de convalescence et augmente le risque que surgisse une complication à la suite d’une chirurgie.
À l’heure actuelle, un peu plus d’un Québécois sur cinq fume. Cette dépendance tue un fumeur régulier sur deux, soit environ 200 Québécois par semaine. L’hécatombe doit cesser. « J’ai accepté d’être le porte-parole de la SQST parce que je viens de perdre un oncle, décédé du cancer du poumon, dit François Massicotte. Je ne voudrais pas que mes enfants commencent à fumer! »
Anick Perreault-Labelle