Une campagne sur la dépendance pour De Facto

Une cigarette qui serpente sans bruit vers le cou d’un jeune et l’étouffe : telle est l’image que De Facto a choisie pour sa 9e campagne de dénormalisation du tabagisme chez les jeunes de 18 à 24 ans.

« Ce groupe d’âge compte presque 30 % de fumeurs, contre 20 % pour tout le Québec, sans oublier que toutes les 10 minutes, il y a encore deux adolescents qui s’initient au tabagisme », dit Gustave Roel, directeur général du Réseau du sport étudiant du Québec (RSEQ), l’organisme à l’origine de cette campagne.

Ces statistiques, tirées de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes 2013-2014, montrent à quel point la sensibilisation demeure nécessaire, même après l’adoption de la Loi concernant la lutte contre le tabagisme. La campagne 2016 de De Facto s’attaque à la dépendance à la nicotine. ‎« L’industrie du tabac rejette la responsabilité de la consommation de ses produits toxiques et mortels sur les consommateurs. Or, la majorité des fumeurs fument parce qu’ils sont dépendants ‎à la nicotine, et non par choix, tandis que c’est l’industrie qui utilise la nicotine qui les ‎rend dépendants », explique M. Roel. ‎

Cette campagne, diffusée jusqu’à la fin novembre dans différents médias, restera visible dans les écoles et sur le Web jusqu’à la fin de l’année. La campagne Y’a rien de plus dégueu prendra par la suite le relais pour les 11-14 ans. C’est la première fois que le RSEQ coordonnera cette campagne, créée à l’origine par le ministère de la Santé et des Services sociaux, en 2011. En espérant faire disparaître cette dépendance un jour!

Anick Labelle