Message du Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies

Aujourd’hui, plus d’un tiers de la population mondiale adulte consomme du tabac. Les effets nocifs du tabagisme sont bien répertoriés. Pourtant, de nombreuses personnes n’en sont toujours pas conscientes et un grand nombre de celles qui en sont conscientes ne veulent pas ou ne sont pas capables de se débarrasser d’une telle habitude.

Un nombre choquant de 4 millions de personnes meurent chaque année des effets des produits dérivés du tabac. Ce nombre devrait passer à 10 millions par an dans la première moitié du siècle prochain. Si cette tendance perdure, 250 millions d’enfants, aujourd’hui, verront leur espérance de vie réduite du fait de maladies liées au tabagisme.

Le tabagisme est plus qu’une question de santé publique. C’est une question qui concerne le développement de l’ensemble de la planète. Dans de nombreux pays en développement, où les conséquences désastreuses du tabagisme ne sont pas bien connues, le tabagisme exerce une pression intolérable sur les ressources consacrées aux soins de santé. Conjugué à la mort prématurée de si nombreuses personnes, l’impact du tabagisme est stupéfiant.

Nous pouvons et nous devons faire davantage pour diminuer la consommation de tabac, parce qu’il n’est jamais trop tard pour découvrir qu’il existe une vie meilleure au-delà du tabac. En conséquence, à l’occasion de la Journée mondiale sans tabac, je me joins à l’appel des fumeurs partout dans le monde « à laisser le paquet ». Je me joins à l’espoir qu’ils auront la force et la volonté de découvrir cette vie meilleure.