Fumer, c’est comme péter

La campagne du gouvernement ontarien Quit the Denial explique que « le tabagisme social est aussi ridicule que des flatulences sociales » et que piquer de la nourriture dans l'assiette d'un autre -- à l'image d'une cigarette piquée dans le paquet d'un ami -- est « une excellente façon de rencontrer des gens »
La campagne du gouvernement ontarien Quit the Denial explique que « le tabagisme social est aussi ridicule que des flatulences sociales » et que piquer de la nourriture dans l’assiette d’un autre – à l’image d’une cigarette piquée dans le paquet d’un ami – est « une excellente façon de rencontrer des gens ».
Ce printemps, des publicités du ministère ontarien de la Santé et des Soins de longue durée ont comparé les fumeurs sociaux à des « péteurs sociaux », des « grignoteurs sociaux » et des « nettoyeurs de cire d’oreille sociaux ».

L’humour derrière la campagne Quit the denial [Cessez le déni] fait passer un message sérieux : tous ceux qui fument sont des fumeurs. Le public? Les jeunes de 18 à 29 ans. « À cet âge, 52 % des fumeurs se définissent comme des fumeurs occasionnels », justifie une porte-parole du Ministère.

Fumeur social = fumeur

« Cest vrai que je pète, mais je ne dirais pas que je suis une péteuse, dit l’actrice dans l’une des publicités. Je suis une péteuse sociale; je le fais seulement quand je sors avec des amis qui pètent. » Or, « presque les deux tiers des personnes qui fument une cigarette dans un cadre social deviennent des fumeurs [réguliers] », a expliqué la ministre ontarienne de la Santé au Toronto Star. La vidéo de la péteuse sociale a été vue deux millions de fois en trois semaines, selon le Ministère. En espérant que le message ait passé!

Anick Labelle